Démission de l’Education Nationale : bilan 6 ans après ma reconversion

Il y a 6 ans, j’ai démissionné de l’Education Nationale après deux ans en tant que d’anglais en collège et lycée. J’ai raconté l’histoire de ma démission en détails dans cet article Pourquoi et comment j’ai démissionné de l’Education Nationale (et ne l’ai jamais regretté). Le sujet des profs démissionnaires est toujours autant d’actualité et je reçois encore régulièrement des messages de profs qui se demandent s’ils ne devraient pas changer de métier eux aussi.

Mon objectif à travers cet article n’était pas d’encourager tous les profs à démissionner mais plutôt de montrer que démissionner de l’Education Nationale c’est possible et ce n’est pas la fin du monde.

Bilan de cette reconversion 6 ans après.

3 ans d’études en alternance, puis un CDI

En 2016, j’ai donc complètement changé de voie professionnelle et je me reconvertie dans le marketing et la communication en reprenant des études en alternance.

Le format d’études en alternance c’est top. Pouvoir accumuler de l’expérience professionnelle pendant qu’on se forme tout en s’assurant un petit salaire c’est vraiment parfait pour une reconversion. Surtout quand on sort de l’Education Nationale et qu’on n’a pas droit au chômage.

Mon problème avec l’alternance a plutôt été avec la partie cours.

Les études c’est mieux quand c’est intéressant

J’avais adoré mes études de licence LLCE (Lettres, Langues et Civilisations Etrangères) en fac d’anglais quand je me préparais à devenir prof. Les enseignants étaient des pointures dans leur domaine et les cours étaient passionnants. On travaillait sur des sujets certes très littéraires et loin du monde du travail mais cet esprit de recherche c’est un truc qui m’anime. Etudier des documents, les mettre en contexte, faire des synthèses de recherches, c’est finalement quelque chose que j’aime toujours faire dans l’autre partie de ce blog.

A l’inverse, les études de marketing/communication ont été beaucoup moins stimulantes. Ce n’est pas que le marketing n’est pas intéressant en soi mais c’est plutôt la façon de l’enseigner dans les écoles de commerce qui pèche. Je parle d’ailleurs en détails de mon expérience avec les études en école de commerce dans cet article.

Cérémonie de remise des diplômes de Bachelor en 2017, j’ai voulu continuer sur un MBA, j’aurais pu m’en passer ^^

En résumé, les écoles de commerce nous vendent beaucoup de rêve mais il ne faut pas oublier qu’elles nous vendent avant tout des formations payantes. A presque 10 000€ l’année (financés par l’alternance heureusement), c’est forcément dans leur intérêt de nous faire rester pour un MBA (master) complet et pas uniquement un bachelor (licence).

L’ennui pendant les cours

Je me suis pas mal ennuyée pendant mes cours de Master pour être honnête.

Le format cours magistral au PowerPoint + travail de groupe et présentation à l’oral c’est d’un ennui mortel. Le bachelor était relativement intéressant car tout était nouveau. Mais je n’ai rien appris de capital en continuant deux ans de plus pour obtenir un master. C’était beaucoup de redite. Le niveau des profs était très inégal et la plupart de ce que je connais en marketing et communication je l’ai appris sur le terrain pendant mes périodes en entreprise.

J’ai surtout continué en master parce qu’on nous avait promis qu’avec un master c’était bien plus facile de prétendre à des postes plus haut placés et aux salaires qui vont avec.

Que j’étais naïve.

En marketing c’est tellement la guerre sur le marché de l’emploi que sans expérience significative il faut se contenter d’un petit 1600€ net par mois pour être seul en charge de toute la communication d’une boîte. Et si le salaire ne vous convient pas il y a dix autres personnes prêtes à le faire à votre place donc bisous bisous et au suivant. J’ai conscience que pour certains 1600€ c’est déjà beaucoup, mais j’estime qu’avec un bac +5 on devrait pouvoir prétendre à plus.

Mon bilan sur la reprise d’étude

Oui, les études c’est important. Mais quand on se reconvertie il faut vraiment bien doser le potentiel effort / résultat de repartir sur un master complet. On a l’impression qu’il nous faut au moins un master pour travailler parce qu’on a l’impression de ne savoir qu’enseigner.

La reprise d’étude c’est bien, mais pas trop longtemps

Dans certains cas une licence, un BTS ou un CAP peuvent largement suffire pour vous mettre le pied à l’étrier dans un domaine professionnel. Certes si vous voulez devenir ingénieur sans faire un master ça va être compliqué. Mais pour la plupart des métiers, mieux vaut viser le minimum d’études pour vous mettre sur les rails et aviser ensuite.

Quand on se reconvertit, les études ça rassure. On se dit qu’on sera plus légitime et que ce sera plus facile de trouver un emploi si on a le diplôme en face. C’est vrai dans une certaine mesure. Le diplôme c’est important en France, mais l’expérience l’est tout autant. Le plus dur sera probablement de décrocher ce premier emploi post-reconversion. Mais une fois que vous êtes dedans c’est bien plus facile.

Vous pouvez toujours continuer des études plus tard, mais vous ne récupèrerez pas les années que vous avez passées à faire des études qui ne vous ont pas apporté tout ce que vous espériez. Une chose est absolument certaine : rien ne vaut l’expérience sur le terrain.

4 ans dans le marketing ça donne quoi ?

J’ai été embauchée en CDI dans la boîte où je faisais mon alternance de master. Parfait.

Je bossais au sein d’une équipe marketing d’environ 10 personnes. J’ai pu me faire la main sur des dizaines des projets différents. J’ai fait pas mal de rédaction de contenus pour des blogs et pour les réseaux sociaux, avantage de mon côté littéraire. Mais j’ai aussi pu m’essayer au streaming en animant des enchères en live sur Youtube en anglais (et oui l’anglais ça peut servir dans plein de domaines vous voyez !), j’ai mis un pied dans le monde des cryptomonnaies et des NFTs, j’ai appris les rouages du SEO et j’ai pu toucher au développement web en m’occupant de plusieurs sites WordPress pour ma boîte. Ca a été des années très enrichissantes et bien plus variées que mes deux années d’enseignement.

Oui, on peut utiliser son anglais en dehors d’une salle de classe ! Ca c’est une vidéo de quand j’animais des enchères en live sur Youtube pendant que je bossais sur le projet crypto de ma boîte. On peut vraiment faire de tout dans le marketing 🙂

Covid, licenciement économique et chômage

Puis vînt la crise sanitaire et la réalisation que le privé ce n’est pas tout rose. En juillet 2020, j’apprends que je fais partie d’un plan de licenciement économique, 9 mois après avoir décroché mon CDI. Il y a eu des larmes, un sentiment d’injustice et une grande désillusion.

J’ai compris qu’être loyale à une boîte c’est bien mais le jour où les choses tournent mal ça ne fait pas tout. Mon manager a essayé de sauver la plupart des postes de l’équipe marketing mais pas le mien. Mon poste faisait doublon avec celui d’un collègue avec plus d’ancienneté et d’expérience, je n’avais aucune chance.

Fin du game. Enfin c’est ce que je croyais.

Je me retrouve donc en CSP (Contrat de Sécurisation Professionnelle), un dispositif géré par Pôle Emploi qui permet de conserver 87% de son salaire brut pendant un an (au lieu des 57% du chômage) et n’entame pas les allocations chômage classiques. Si je retrouve un emploi pendant l’année du CSP, je reçois une prime égale à la moitié des droits restant dus jusqu’à la fin de votre CSP. Au moins le dispositif est sécurisant et encourage à retourner rapidement au travail.

Je n’ai plus qu’à partir à l’aventure sur le marché du travail.

Trouver un job en période de covid

Sauf que dans le contexte du covid, le retour à l’emploi rapide ce n’est vraiment pas une mince affaire. Les services marketing et communication sont un peu les premiers à sauter quand les entreprises ne vont pas fort. Les offres d’emploi dans mon département ne bousculent pas (non je ne suis pas prête à déménager pour trouver un emploi, j’ai mes racines en Auvergne et ça ne changera pas).

Je me rends compte (naïvement ?) que c’est difficile de trouver un job dans le marketing et la communication.

C’est ma première expérience en tant que demandeuse d’emploi. Dans la communication, la concurrence est rude. On dirait aussi que la plupart des offres soient pour des stages/alternances ou des postes qui requièrent 5 ans d’expérience.

Je me trouve pile entre les deux.

La route vers un nouveau job n’est pas toute tracée

Je postule à tous les postes qui me correspondent et j’arrive la plupart du temps à l’étape des entretiens parce que j’ai un CV qui fonctionne bien. Mais ça ne va pas plus loin. Je manque d’expérience et je n’arrive pas assez bien à me vendre. En période de covid, les employeurs sont frileux envers les profils junior, ils préfèrent les valeurs sûres.

La réalité c’est que les employeurs recherchent des profils avec de l’expérience et qu’avec mon petit diplôme « acheté » en école de commerce, ils ne nous font pas les yeux doux comme espéré ! Quelle surprise me direz-vous.

Une opportunité se présente

Après 4 mois de chômage et une petite dizaine d’entretiens non concluants, je commence sérieusement à me démotiver.

Et là, mon ancienne boîte me recontacte pour me proposer un poste de 2 mois en intérim. C’est parfait, ça me permet de me remettre en selle et de me redonner confiance en moi.

Me revoilà donc dans mon ancienne boîte sur un poste de support client / marketing. Ca me fait du bien de retourner au boulot. Au fil du temps les 2 mois d’intérim se transforment en CDD de 6 mois pour me permettre d’avoir la prime de retour à l’emploi du CSP. Et à la fin de ce CDD on me propose de faire de la communication avec le statut de freelance. Je dois m’occuper de la communication pour les réseaux sociaux de Turing 22, un espace de coworking clermontois qui appartient aussi à la boîte où je travaille.

C’est mon job de rêve, c’est ce que je demandais de faire depuis un moment à mon manager, et maintenant c’est la réalité. Les réseaux sociaux de Turing 22 sont tout à moi.

Job de rêve mais le cœur n’y est plus

Je bosse officiellement 2,5 jours par semaine, aux heures que je veux, et je peux me sortir un salaire correct (le taux horaire n’est pas le même en freelance) qui se cumule à mon chômage et m’évite de grignoter tout mes droits. Car oui, officiellement je suis au chômage puisque mon CDD est terminé.

Mon job consiste à produire des interviews de coworkers, des reels, des stories et des posts pour le compte Instagram de Turing 22. Bref je créer du contenu de ce type (oui oui c’est moi sur la vidéo ^^) :

Je m’éclate à faire ces vidéos et pendant un temps je suis ravie. Mais la sollicitation constante de mon jus créatif pour fournir toujours plus de contenus nouveaux pour les réseaux sociaux m’épuise vite. Je ne bosse « officiellement » que 2,5 jours par semaine mais en réalité j’ai en permanence une tâche de fond qui tourne pour trouver de nouvelles idées de contenus à poster sur les réseaux. Un peu comme les profs qui bossent 18h par semaine qui officieusement font bien plus d’heures.

Les réseaux sociaux sont une puits sans fond qu’il faut alimenter en permanence avec du contenu éphémère et au bout de quelques mois je ne m’y retrouve plus. Je suis même un peu en overdose de réseaux sociaux. Je ne trouve plus de sens dans ce que je fais. Et pourtant c’est censé être mon métier et ce que je voulais faire, alors de quoi je me plains ?

Parfois ce dont on rêve n’est pas forcément ce qui nous rendra le plus heureux.

Oui, certains me prendront pour une girouette, mais je pars du principe que je ne suis mariée à aucune profession après tout. Je vais où les opportunités me mènent et si je m’ennuie je change.

Une deuxième reconversion, bien plus rapide cette fois

Cette fois-ci ma reconversion va m’amener à explorer une piste qui ne m’étais pas complètement inconnue : le développement informatique. Quand j’étais au marketing je m’occupais des sites WordPress de ma boîte et c’est à ce moment que j’ai commencé à me former en HTML et CSS en autodidacte. J’étais frustrée de ne pas arriver à faire ce que je voulais avec ces sites alors j’ai appris à le faire ! Mon conjoint ayant lui-même commencé en tant que développeur, c’était facile de trouver de l’aide quand j’avais des questions.

Bosser sur des sites web c’est vraiment un aspect du marketing qui me passionnait, alors pourquoi ne pas me concentrer sur ça désormais ?

Une opportunité s’est présentée via Pôle Emploi en novembre 2021. Une formation de 3 mois en php / Symfony entièrement financée et ouverte aux demandeurs d’emplois de la région. Seulement 13 places et me voilà sélectionnée.

Le php c’est loin du HTML / CSS d’un WordPress mais je m’en sors bien dans cette formation. Au bout de ces 3 mois je suis une développeuse informatique très junior mais avec un profil multi-facettes : je code, je parle couramment anglais et je connais les rouages du marketing et de la communication.

Premier emploi dans ma nouvelle carrière

Je trouve alors mon premier job en tant que développeuse grâce à mon réseau. Un ancien salarié de la boîte où j’ai été licenciée est maintenant un des associés dans une autre boîte qui justement aurait besoin d’un développeur, même junior. Il me connaît bien puisque j’ai aussi eu l’occasion de faire du graphisme pour sa boîte pendant que j’étais en freelance quelques mois auparavant.

On met donc en place un dispositif d’AFPR via Pôle Emploi : la boîte me forme pendant 3 mois et Pôle Emploi continue de me payer avec mon allocation normale. Au bout des 3 mois la boîte s’engage à m’embaucher en CDD de 6 mois minimum. Aujourd’hui j’ai terminé mon CDD de 6 mois et je suis officiellement développeuse en CDI. Voilà une reconversion qui n’aura pas pris longtemps et qui aura été sans temps mort.

Et ça fait quoi un développeur concrètement ? Il y a plusieurs types de développeurs, certains seront davantage tournés vers le développement de site web et d’autres plutôt sur les applications métiers, c’est-à-dire des logiciels qui permettent de gagner du temps par rapport à un travail humain.

Dans mon boulot, je développe une interface client pour la gestion et la migration de dossiers comptables vers un outil externes. Je code en React et Node.js, je bosse avec des bases de données et des API. Tous ça c’est mon quotidien maintenant !

Mon quotidien désormais et j’adore ce que je fais ! Il est bien loin mon passé de prof

Ce qui est satisfaisant dans ce métier que c’est « manuel ». Pas au sens strict du terme comme pour un menuisier ou un pâtissier, mais dans le sens où on est capable de créer un site ou un outil métier à partir de rien. On part d’une feuille blanche et on développe une solution pour résoudre un problème spécifique. C’est très gratifiant.

Et le plus beau dans tout ça c’est que, contrairement au marketing et à l’enseignement, les seuls personnes qui sont à même de vous dire comment faire votre job ce sont des profils tech. Ben oui, à part des développeurs je connais pas grand monde dans mon entourage qui est capable de comprendre ce « chinois » que j’écris sur fond noir.

Et finalement, on parle aussi de « langages » informatiques donc finalement je reste un peu dans la thématique des langues étrangères !

Morale de l’histoire (s’il y en a une)

Au-delà de vous raconter ma vie, le but de tout ça est aussi de montrer que la vie professionnelle n’est pas forcément une ligne droite toute tracée. Il existe toujours des dispositifs pour créer des passerelles entre les carrières. Et dans chaque nouveau métier vous élargissez un peu plus votre réseau et vos opportunités.

Oui, ça fait peur la première fois la reconversion. C’est le grand saut dans l’inconnu. Mais après coup on se rend compte que ce n’est pas si terrible. En plus, le covid et le confinement ont eu l’effet positif de vraiment démocratiser la reconversion professionnelle. C’est encore plus facile de se reconvertir aujourd’hui qu’il y a quelques années. Et ça c’est vraiment une bonne nouvelle pour tout ceux qui songent à se reconvertir !

Bilan : est-ce que je regrette d’avoir quitté l’Education Nationale ?

Non.

Même si travailler dans le privé n’apporte pas la même stabilité professionnelle que d’être fonctionnaire, je ne retournerais en arrière pour rien au monde.

Bon, il paraît qu’il ne faut jamais dire jamais. En tout cas si je retombe dans l’enseignement ce sera dans des conditions différentes. Peut-être auprès d’un autre public ou dans un autre contexte que celui de l’Education Nationale. Il y a 6 ans je n’aimais pas la course à pieds, mais parce que je courais en ville. Maintenant je cours à la campagne et je m’inscris à des courses chronométrées. Tout est une histoire de contexte.

Ce que je retiens c’est que je n’avais tout simplement pas la maturité pour exercer le métier de prof du haut de mes 24-25 ans. Je n’avais pas la capacité émotionnelle non plus. Quand on n’arrive pas à tenir ses classes, il n’y a plus de place pour penser à la réussite de ses élèves. C’est la survie qui prend le dessus. Et finalement dans cette situation tout le monde en pâtit, le prof comme les élèves.

J’avais cette image de mes profs préférés au collège et au lycée qui pouvaient captiver et inspirer une classe. Je pensais que j’allais avoir cette fibre et que j’allais avoir des classes super disciplinées comme dans les films. Je pensais que j’allais être ce genre de prof charismatique qui passionne les foules. La réalité m’a bien rappelée à l’ordre.

Parfois je passe devant un collège ou un lycée et je me dis : « tu crois que tu y arriverais mieux aujourd’hui ? ».

Au fond de moi j’ai envie de croire que oui. Mais j’ai aussi un mini syndrome post traumatique de cette époque. Quand je vois des groupes d’élèves j’ai des flash back. Mon corps n’a pas oublié le stress associé à l’enseignement, même des années après.

Alors oui, je me débrouillerais forcément mieux qu’à l’époque devant une classe parce que je saurais déjà quelles erreurs éviter. Mais la vraie question c’est plutôt : « est-ce que j’en aurais vraiment envie ? ». Non, je n’ai rien à me prouver ou à prouver aux autres. J’ai fait la paix avec ce métier, ce n’était pas pour moi et je ne regrette rien. Je le laisse aux autres.

Echec ou réussite ?

D’un certain point de vue on pourrait considérer mon passage par l’Education Nationale comme un échec. Je n’ai pas réussi à être la prof dont je rêvais. Je n’ai pas réussi à tenir mes classes. Je n’ai pas choisi de continuer jusqu’à engranger assez d’expérience pour apprécier ce métier. Certains ce seraient bien plus battus pour y arriver. Mais il faut savoir choisir ses batailles. Et c’est une bataille qui n’en valait pas la peine dans mon cas.

J’ai plutôt choisi de prendre le contrôle de ma vie et de changer de carrière. J’ai pris un risque et c’est la meilleure décision que je pouvais prendre. Je n’ai jamais regretté d’avoir quitté l’Education Nationale. Même quand j’étais au chômage.

Ma nouvelle vie professionnelle est bien plus épanouissante. Je n’ai pas besoin de Lexomil pour m’endormir le soir, je ne fais plus de crises d’angoisse, je profite des mes weekends et soirées parce que je n’ai pas de cours à préparer, je profite des vacances hors saison, je ne côtoie que des adultes dans mon travail…

Et même si je change de métier tous les 5 ans, où est le problème ? Je touche à tout ce qui me plaît et je peux m’intéresser à plein de domaines différents. C’est plutôt stimulant non ?

En tout cas c’est la vie que je mène et c’est la vie qui me plaît.

Amusidora

Hello ! Moi c'est Claire. Eternelle curieuse, je suis passionnée d'Histoire de la mode et d'histoires insolites, toujours en quête de nouvelles choses à apprendre (et souvent difficiles à placer en soirée, certes). J'adore me plonger dans de vieux livres d'époque et je collectionne aussi de vieux papiers et des revues anciennes. Mes sujets de prédilection ? La première moitié de XIXème siècle et la période Art Déco, mais pas uniquement. Je partage ici mes trouvailles pour tous les curieux qui voudront bien passer un moment sur ce blog.

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